Entrée en stage de marketing en 2005 dans le pole activité France, Elodie Marchand est aujourd’hui Directrice du département activité d’Ile-de-France. Ce « pur produit BNP Paribas », comme elle se décrit, évoque avec humilité son ascension au sein du Groupe.
- Pouvez-vous me parler de la fonction que vous occupez ?
Je suis directrice du département activité d’Ile-de-France depuis trois ans, qui est l’un des quatre départements du pôle activité logistique France dirigé par René Jeannenot. Aujourd’hui, je manage donc 35 personnes réparties sur 4 équipes, nous faisons de la location et de la vente de locaux d’activité des entrepôts, des locaux industriels en Île-de-France.
- Vous avez toujours travaillé au sien de BNP Paribas Real Estate, pouvez-vous me parler de ce parcours au sein du Groupe ?
Oui, je suis un pur produit BNP Paribas ! J’ai fait un master 2 en management de l’immobilier à Dauphine, et j’ai fait mon stage chez BNP Paribas Real Estate en 2005 dans le marketing, je travaillais pour les bureaux grande surface. A l’issue de cette expérience, en janvier 2006, j’ai été recrutée pour développer le marketing au sein du pôle activité logistique Ile-de-France, dans lequel je suis depuis toujours. J’ai évolué dans les fonctions au sein de ce même pole. En 2012, je suis passée consultante sur les petites surfaces, en 2013 sur les moyennes. Ensuite, j’ai été nommée Directrice de l’équipe du département activité Sud, la plus grosse équipe du département activité, en 2016.
- Aviez-vous ces objectifs de carrière ?
Au contraire de ce que beaucoup pourraient penser, je ne suis pas une carriériste, j’ai une vie personnelle. J’ai beaucoup travaillé et je me suis toujours appliquée à respecter les consignes, les règles de déontologie du Groupe, au discours que je tiens à mes collaborateurs et à mes clients. Je pense que le Groupe a besoin de ce type de profils afin d’avoir des managers qui appliquent leurs axes. Mes évolutions se sont finalement faites au gré des opportunités, mes responsables m’ont fait confiance, j’avais acquis de l’expérience. J’ai aussi eu la chance de travailler avec René Jeannenot qui m’a tout appris.
- Comment appréhendez-vous vos fonctions de manager ?
J’écoute tout le monde, le collaborateur junior peut avoir des bonnes idées. Aujourd’hui, nous sommes dans un management de proximité, de bienveillance, même si je suis exigeante et que j’impose des règles et des process strictes. Je suis accessible à mon N-2 comme mes N-1. C’est cette proximité qui me permet de rester au courant du marché, de ce qui se passe aussi dans mes équipes.
- Qu’est ce qui est le plus challengeant dans votre travail ?
C’est de se remettre en cause chaque année, chaque année au premier janvier les compteurs sont à zéro. Ça veut dire qu’il faut motiver ses collaborateurs, les maintenir au sein de l’équipe et leur donner la possibilité d’évoluer en raisonnement, en maturité, en expérience et donc d’avoir d’autres réflexes immobiliers aussi, d’autres discours.
- Et le plus enrichissant dans votre métier ?
C’est la diversité et la qualité des rencontres, des échanges. Nous travaillons avec des sociétés qui ont des secteurs d’activité complètement différents. Je peux travailler avec une entreprise qui produit des pinceaux de mascara, une autre qui fabrique des lunettes ou qui est dans le transport, ou encore dans l’alimentaire… Ce sont autant des Groupes internationaux que des PME/PMI. Nous rencontrons des dirigeants dont le premier objectif est de faire fonctionner leur entreprise et qui ont besoin d’un vrai conseil.
- Vous êtes dans un milieu plutôt masculin, est-ce qu’être une femme a été un frein ?
Au contraire ! C’est un élément différenciant, c’est encore, assez rare effet les femmes dans cette activité. Mais je n’ai jamais senti que c’était un frein ou un handicap.
- Quel conseil donneriez-vous à une femme qui voudrait suivre la même carrière que vous ?
C’est d’avoir confiance en soi, confiance en ses compétences. Si on se donne les moyens, il n’y a aucune raison pour que ça ne paye pas.