Guillaume Joly
Directeur Research France

Initié en 2007, le projet du Grand Paris s’est donné pour ambition de transformer l’agglomération parisienne en une grande métropole du XXIème siècle. À internationale, il s'agit également de faire de la région capitale une ville monde et de renforcer son positionnement dans la compétition économique. Et cela fonctionne : selon l'étude Global Cities Investment Monitor 2019, le Grand Paris monte sur la deuxième place du podium des métropoles les plus attractives au monde pour les investissements internationaux.

Le Grand Paris : le projet du XXIème siècle

Le but premier part d’un constat initial partagé par l’ensemble des acteurs : déconcentrer les flux et activités de la ville-centre. Pour cela, le projet vise à organiser et structurer la première couronne autour de plusieurs pôles d’activités majeurs à travers l’amélioration de l’offre de transports en commun. À l’heure de la compétition globale entre les villes pour attirer les capitaux étrangers et les initiatives entrepreneuriales, Paris mise donc sur la connexion de ses territoires pour sortir du lot.

Le projet sera matérialisé par la construction du Grand Paris Express, qui représente le plus grand chantier d’Europe du XXIème siècle. Il formera un métro rapide tout autour de la première couronne sur plus de 200 km de rails, avec 68 nouvelles gares. Le nouveau métro sera en interconnexion avec 43 gares existantes du réseau de métros et RER actuel.

Au service de l'attractivité

Étalé sur plus de quinze ans, le chantier devrait représenter 35 milliards d’euros d’investissements et plus de 3 milliards d’euros additionnels pour améliorer le réseau existant. Face à cet investissement massif, le projet vise des retombées économiques et immobilières directes. À terme, la création de l’infrastructure devrait générer entre 115 000 et 300 000 nouveaux emplois pour un total de 100 milliards d’euros de création de richesses supplémentaires. Les quartiers de gares, qui seront eux aussi valorisés avec l’arrivée du métro, devraient accueillir au total 250 000 nouveaux logements.

Le Grand Paris : le projet du XXIème siècle

Le but premier part d’un constat initial partagé par l’ensemble des acteurs : déconcentrer les flux et activités de la ville-centre. Pour cela, le projet vise à organiser et structurer la première couronne autour de plusieurs pôles d’activités majeurs à travers l’amélioration de l’offre de transports en commun. À l’heure de la compétition globale entre les villes pour attirer les capitaux étrangers et les initiatives entrepreneuriales, Paris mise donc sur la connexion de ses territoires pour sortir du lot.

Le projet sera matérialisé par la construction du Grand Paris Express, qui représente le plus grand chantier d’Europe du XXIème siècle. Il formera un métro rapide tout autour de la première couronne sur plus de 200 km de rails, avec 68 nouvelles gares. Le nouveau métro sera en interconnexion avec 43 gares existantes du réseau de métros et RER actuel.

Etalé sur plus de 15 ans, le chantier devrait représenter 35 milliards d’euros d’investissements et plus de 3 milliards d’euros additionnels pour améliorer le réseau existant. Face à cet investissement massif, le projet vise des retombées économiques et immobilières directes. A terme, la création de l’infrastructure devrait générer entre 115 000 et 300 000 nouveaux emplois pour un total de 100 milliards d’euros de créations de richesse supplémentaire. Les quartiers de gares, qui seront eux aussi valorisés avec l’arrivée du métro, devraient accueillir au total 250 000 nouveaux logements.

Le Grand Paris, n°1 mondial des investissements en R&D

Selon l'étude, avec 47 opérations comptabilisées en 2018 (soit une augmentation de 34 % du nombre de projets entre 2017 et 2018), Paris se classe pour la première fois en tête des investissements en recherche et développement. Elle devance Singapour (42 projets), Bangalore (33 projets), Barcelone (29) et Shanghai (24). Parmi les opérations phares de ces derniers mois, on retiendra notamment l'inauguration du centre de recherche en intelligence artificielle d’IBM à Saclay ou encore l’installation d’Astrome Technologies, start-up indienne spécialisée dans l’internet par satellite.

Les projets de R&D développés en Île-de-France concernent majoritairement les secteurs des logiciels, les technologies de l'information, les télécommunications, les services aux entreprises, l'automobile (constructeurs et équipementiers) et l'équipement industriel.

Cette médaille d'or en matière d'attractivité des investissements R&D offre une reconnaissance pour ce territoire d'excellence industrielle qui attire désormais le plus grand nombre de centres de recherche et de développement dans le monde.

Globalement, selon l'étude Global Cities Monitor 2019 de KPMG, la région capitale figure pour la première fois à la deuxième place mondiale pour les investissements internationaux. Le Grand Paris dépasse désormais Singapour et se positionne juste derrière Londres. De par ses talents et ses futurs équipements en matière de transports, l’Île-de-France s'affirme désormais comme la première région en Europe continentale pour les investissements internationaux.

Du Canada à la Chine, en passant par la Corée du Sud : le Grand Paris séduit les investisseurs immobiliers

Les investisseurs étrangers s’intéressent également de plus en plus au secteur de l'immobilier français. 2018 a d'ailleurs marqué la première vente, depuis des décennies, de logements sociaux au secteur privé. Une transaction rare qui a attiré les investisseurs étrangers : ICF Novedis, la filiale du groupe SNCF (deuxième propriétaire foncier français après l'État) a ainsi cédé 4 000 logements soit 80 % de son portefeuille à valorisé 1,4 milliard d’euros à AMPERE Gestion (filiale de CDC Habitat) et Swiss Life Asset Managers. Une opération qui confirme ainsi l'attractivité de l'Hexagone auprès des grands investisseurs internationaux.

En 2017, la prise de contrôle de Paref (propriétaire, entre autres, d'immeubles commerciaux principalement situés en région parisienne) par Fosun, groupe privé chinois actionnaire du Club Med, démontrait là aussi une volonté d’investissement à long terme en France et sur le Grand Paris.

L'Île-de-France s'impose aux investisseurs étrangers

Le plus grand fonds d’investissement du monde BlackRock Real Assets a signé en 2018 l'acquisition de 22 000 m² à Gennevilliers, auprès de Carval. Le gestionnaire américain a ainsi affirmé sa volonté de cibler des territoires en profond changement et disposant d'infrastructures efficaces en matière d'accessibilité et de transports. Une stratégie de création de valeur qui mise clairement sur la valorisation des actifs au sein du Grand Paris grâce au supermétro qui rapproche les territoires et donne corps à la métropole du Grand Paris.

Autre exemple avec le fonds immobilier résidentiel pan-européen Aberdeen Standard Pan European Residential Property qui a fait l'acquisition en 2018 d'un ensemble immobilier mixte localisé à Suresnes. L'opération immobilière en VEFA issue de la restructuration d’un bâtiment tertiaire vieillissant prévoit la construction de logements, de commerces et de bureaux.

On observe également l'appétit grandissant des investisseurs sud-coréens pour la pierre parisienne. En 2018, Korea Investment & Securities signait également l'acquisition de la Tour Europe, immeuble emblématique du premier quartier d'affaires européen. Tout récemment, la Française Real Estate Partners et le fonds Samsung Securities (Corée du Sud) ont acheté les 44 000 m² du Crystal Park à Neuilly. De même, avec la tour Majunga à La Défense vendue à Mirae Asset Daewoo et Amundi Immobilier.

Le Grand Paris représente par ailleurs un formidable laboratoire d'innovation. Et là aussi, les investisseurs internationaux sont séduits : les Canadiens d'Ivanhoé Cambridge avec Icamap (société française de gestion de fonds d'investissement immobilier) viennent ainsi de créer Icawood, un fonds d'investissement exclusivement dédié au développement de bâtiments tertiaires bas carbone sur le Grand Paris. Doté d'un milliard d'euros, Icawood prévoit ainsi la construction d'ici 2028 d'une dizaine d'immeubles de bureaux à faible empreinte carbone. Les premiers programmes immobiliers devraient sortir de terre à Nanterre et La Défense.

Ainsi, avant même que la promesse du Grand Paris ne se transforme en réalité économique, les investisseurs internationaux lorgnent sur la région capitale avec un intérêt grandissant, convaincus du fort potentiel de ce nouveau territoire connecté.

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