Camille Bruzeau

Baignée depuis toujours dans le monde de l’immobilier, Camille Bruzeau est aujourd’hui consultante pour BNP Paribas Real Estate. Elle nous présente son métier et ses missions qui la passionnent au quotidien.

Je suis consultante en transaction, je fais de la vente et de la location de bureaux entre 0 et 1 000 m², sur tout le périmètre Nord et Est de l’Ile-de-France. Je ne m’occupe que des bureaux, mais dans mon pôle, on s’occupe aussi des locaux d’activités et des commerces.

Dans mon entourage, beaucoup de monde était dans l’immobilier, que ce soit chez BNP Paribas Real Estate ou chez les confrères. A l’époque, je recherchais une alternance, et je m’étais dit, en entendant le retour d’expérience de mon entourage, que l’immobilier pouvait me correspondre. Je me suis donc lancée là-dedans. J’avais passé de supers entretiens avec mes responsables de l’époque, et j’étais donc très contente de venir travailler chez le leader.

Mes études n’ont rien à voir avec l’immobilier car j’ai fait un Master en marketing digital en alternance à l’IESEG School of Management. J’étais pendant 2 ans en alternance au service marketing de BNP Paribas Real Estate avant de devenir consultante. Pendant cette expérience, je travaillais avec les consultants, ce qui m’a beaucoup aidée pour connaître le métier et être sûre de ce que je voulais faire.

Cela fait 3 ans que je suis consultante, donc 5 ans que je suis chez BNP Paribas Real Estate. J’ai commencé au service marketing, mais je me suis rapidement rendue compte que ça ne correspondait pas au mode de travail que je voulais. J’étais très statique, maintenant je bouge tout le temps. Le métier de consultant est un métier très dynamique et ça me correspond mieux. L’évolution dans le métier de consultant se fait notamment en terme de créneau de surface. J’ai commencé avec des bureaux entre 0 et 500 m² de surfaces, je travaille désormais sur des bureaux entre 0 et 1 000 m².

Ce que je trouve d’enrichissant dans notre métier, c’est que l’on travaille avec des clients qui viennent d’industries toujours très différentes, des gros industriels jusqu’aux start-ups. Ça nous permet de toucher un peu à tout, et les cahiers des charges sont toujours différents.

Du côté des propriétaires, les négociations n’ont rien à voir selon si c’est une grande entreprise institutionnelle, comme les banques qui sont propriétaires d’immeubles, ou un petit propriétaire, comme une famille, qui possède 2 ou 3 biens. Bien que le métier reste le même, c’est quand même toujours très varié. L’immobilier dans une entreprise est, je crois, le 2ème plus gros coût pour une entreprise, donc forcément, nos interlocuteurs nous prennent au sérieux, ce qui permet aussi de nouer une relation de confiance avec eux.

Ce qui est sûr c’est qu’il faut absolument apprendre à gérer son stress, car les métiers de consultant sont des métiers stressants. Le salaire dépend de la performance, ce qui fait que notre vie personnelle et notre vie personnelle sont liés. Il faut apprendre à segmenter les deux. J’ai aussi appris à travailler en binôme. On travaille parfois pendant des mois avec un collègue sur un projet. Il faut savoir s’adapter à la personne qu’on a en face de soi.

Quand je suis arrivée dans l’équipe de consultants, j’étais la dernière arrivée alors que tous les autres étaient déjà là depuis des années. Aujourd’hui, j’ai réussi à totalement trouver ma place, que ce soit au sein de BNP Paribas Real Estate ou même sur le marché de l’immobilier. Je connais maintenant très bien mon secteur et j’ai su gagner en crédibilité et être prise au sérieux face à des utilisateurs, à des propriétaires et même face à des confrères.

Je suis très bien chez BNP Paribas Real Estate donc oui, forcément, je réfléchis à ce je vais faire après. J’aimerais grandir en tant que consultante, pourquoi pas envisager des postes de management dans des équipes de commerciaux, ou passer dans des équipes qui gèrent de plus grands comptes. Je ne suis pas du tout fermée à d’autres métiers de l’immobilier, il y en a beaucoup dans notre entreprise.

Le plus important c’est de se faire confiance. Ça peut être parfois compliqué car c’est un métier en dent de scie. Il y a des moments où on va avoir énormément confiance en soi car on va avoir beaucoup de clients, mais il y a parfois des creux qu’il faut savoir gérer. Ce n’est pas toujours simple, mais c’est aussi pour ça qu’il y a des managers qui nous redonnent confiance. Même dans les moments de doute, il faut garder confiance, ne pas avoir peur et foncer. Il n’y a pas de compétences spécifiques, c’est surtout le caractère qui va compter. C’est un métier qui est super sympa et c’est pour ça que je le fais.

Je pense à Anne-Sophie Pic. C’est la seule femme cheffe triplement étoilée du monde. Elle a des restaurants, une école de cuisine, des épiceries fines, et surtout, 10 étoiles Michelin.  Je trouve que c’est admirable de voir une femme qui a créé un empire grâce à son talent et à sa passion.

Je pense que c’est d’utiliser et de mettre en avant ses forces et ses compétences pour se développer, pour se donner de nouveaux challenges, et de construire sa vie autour de ça, un peu à la manière d’Anne-Sophie Pic.