Si notre quotidien retrouve une relative normalité, il apparaît pourtant évident que les deux années de pandémie et de télétravail ont profondément marqué nos façons de travailler. Quel rôle le bureau occupe-t-il dans ce contexte post-crise sanitaire ? Conscientes des enjeux économiques et sociaux, les entreprises repensent l’ensemble de leurs politiques immobilières et l’aménagement de leurs locaux. Tout l’enjeu réside à faire revenir les salariés sur leur lieu de travail. Le « workplace » est au cœur de leur stratégie et vise à proposer une expérience utilisateur personnalisée et immersive.
« Le nice to have » est maintenant un must have
Après deux ans de pandémie, la transformation des espaces de travail touche toutes les entreprises, autant des PME que des Groupes du CAC 40 et dans tous les secteurs. La question du rôle qu’aura le bureau demain et du retour des collaborateurs sur site se pose à tous les niveaux : les directions générales, les directions immobilières, les ressources humaines, les directeurs de la transformation. C’est une question stratégique, au cœur des décisions d’une entreprise.
Si 2021 a été l’année des réflexions immobilières et de la construction des politiques de télétravail au sein des entreprises, 2022 est celle de la mise en place et du déploiement de nouvelles expériences pour les collaborateurs : le bureau comme lieu de vie, lieu de destination, lieu de ralliement, centre de collaboration pour des sessions ponctuelles avec l’ensemble des salariés ou encore lieu de socialisation… Entre modularité, santé, bien-être et éco-responsabilité, l’enjeu est de ré-attirer les collaborateurs au bureau pour assurer la cohésion des équipes et la construction de la culture d’entreprise.
Durant ces années si particulières, les besoins et les préoccupations des collaborateurs ont changé. Et tout particulièrement en ce qui concerne la RSE, ce qui était « nice to have » est maintenant un « must have ». Pour intégrer le développement durable dans leur organisation, les entreprises ont différents leviers à leur disposition comme le choix de l’immeuble labélisé et certifié, les aménagements avec le re-use du mobilier, l’optimisation de la consommation d’énergie avec une bonne diffusion de la lumière naturelle, et des minuteries et détecteurs de présence. Enfin, le volet de la mobilité douce est devenue un prérequis dans les cahiers des charges. Cela se traduit principalement par des emplacements pour garer les vélos et trottinettes mais aussi par l’installation des bornes électriques.
« Nous sommes ainsi entrés dans l’ère de l’immeuble sur-mesure au service des collaborateurs. »
L’expérience utilisateur est donc au centre de ces nouveaux modes de travail et ces nouveaux bureaux, le parcours et l’utilisation doivent être optimisés. La réponse au mode de travail hybride, entre présentiel, distanciel et même nomade au sein du bureau est le flex office. En 2022, il faut savoir que 80 % des réunions à plus de 4 personnes sont en mode hybrides, avec au moins 1 participant à distance. Prévoir des petits espaces comme des boxes ou des bulles pour ces réunions hybrides mais aussi des espaces collectifs est primordial. Une connectivité parfaite est essentielle pour que cela fonctionne : avoir des prises de confort dans tous les espaces de travail, du réseau et du wifi partout même dans les espaces extérieurs.
Enfin, l’immeuble serviciel est très plébiscité : une restauration variée et qualitative, des espaces Wellness inspirés des spas des grands hôtels, mais aussi des crèches, des ateliers de réparation de vélo… Les entreprises proposent tous ces services pour donner envie aux collaborateurs de revenir au bureau.

Nous sommes ainsi entrés dans l’ère de l’immeuble sur-mesure au service des collaborateurs.

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