La prise en compte du bien-être en entreprise n’est plus à démontrer. Le bien-être est aujourd’hui un critère d’importance qui permet d’agir sur la performance globale de l’entreprise, les interactions sociales entre les collaborateurs ou encore la créativité. C’est tout l’environnement de travail qui se voit évoluer. L’entreprise devient libérée au profit de la flexibilité, et endosse un nouveau rôle de créatrice de bien-être au travers notamment des services à l’immeuble et aux occupants qu’elle propose. Néanmoins, la solution n’est pas au tout service mais à la personnalisation des espaces de travail.
Quel impact du bien-être au travail ? Comment le mesurer ? Quelles actions mettre en place pour doper ce sentiment et ainsi la performance de l’entreprise ? Décryptage.
Well being : une aspiration croissante
Une récente étude menée par le cabinet Ipsos et la société Edenred (avril 2016) revient sur l’importance croissante de favoriser le bien-être au travail, et son impact pour l’entreprise tant sur la scène nationale qu’internationale. En effet, dans un environnement économique et concurrentiel fort, les entreprises sont aujourd’hui dépendantes de la bonne volonté de leurs salariés à se dépasser.
De plus, le bien-être au travail est un véritable vecteur de performance. Plusieurs autres études ont réussi à établir une corrélation entre ces deux notions. Par exemple, l’étude intitulée « People of Profits », récapitulant 80 recherches de Margolis, démontre que les entreprises les plus performantes socialement sont aussi les plus performantes économiquement. Encourager le bien-être et développer les services aux utilisateurs participeraient durablement à la performance des entreprises.
Sur les quinze pays étudiés par le baromètre d’Ipsos, la France arrive en sixième position des pays où les salariés se disent les plus heureux au travail avec 67 %. Toutefois, selon les salariés français, leur entreprise ne mettrait pas suffisamment de moyens en place pour développer leur bien-être. Il est donc temps pour elles de prendre la mesure de cette étude et de développer des actions en faveur du bien-être des collaborateurs. Si le développement des services aux occupants est de mise, la tendance est cependant à la personnalisation.

Flexibilité, agilité et entreprise libérée ?
L’arrivée des nouvelles générations dans l’entreprise (générations X, Y et Z) a profondément modifié notre rapport au travail. L’entreprise est ainsi davantage libérée au profit d’un travail et d’espaces plus flexibles, plus nomades, plus collaboratifs.
Ainsi, en matière d’espaces de travail, il y a de moins en moins d’écarts entre la maison et le bureau. Les espaces sont imaginés dans une ambiance « comme à la maison ». Les collaborateurs peuvent par ailleurs investir l’espace qui leur semble le plus adapté pour accomplir leurs tâches. Que celui-ci soit interne à l’entreprise (espaces en mode projet, espaces de réflexion, bulle de confidentialité, etc.) ou en dehors (home office, espaces de coworking, télétravail, etc.). Le flex office fait son apparition et les postes de travail ne sont plus attribués.
BNP Paribas Real Estate révèle dans sa dernière étude que l’enjeu pour les entreprises est désormais d’imaginer des outils reflétant des habitudes de travail inédites. Les nouvelles technologies et l’adaptabilité des espaces doivent apporter des réponses concrètes aux enjeux d’efficacité, d’organisation du temps et de renouveau de l’entreprise.
Quelles innovations pertinentes dédiées aux utilisateurs ?
77 % des entreprises plébiscitent une application mobile pour la gestion énergétique de l’immeuble.
66 % se disent en attente d’une connectivité illimitée.
43 % désirent sauter le pas de la monétarisation des espaces inoccupés dans l’immeuble en les louant à des externes, la semaine comme le weekend.
Suivre et mesurer le bien-être en entreprise
La mesure du bien-être n’est pas toujours chose aisée. Elle dépend de multiples éléments tels que l’environnement de travail, l’attention portée aux collaborateurs par leur hiérarchie, l’intérêt du travail, etc.
L’avis des utilisateurs est de plus en plus sollicité. Pour exemple, à la suite de son déménagement, l’Oréal a mis en place un espace test de 400 m² au sein de ses nouveaux locaux, où les salariés ont pu tester avant adoption, les mobiliers qui composeront leurs futurs espaces de travail.
Par ailleurs, afin de mesurer la satisfaction des salariés, avant, pendant et après un déménagement d’entreprise par exemple, des outils se développent : démarche GPS (gestion des perspectives sociales), étude de transports, etc. Les temps de transports des salariés sont en effet étudiés lors d’un déménagement d’entreprise. L’idée étant tout à la fois de ne pas dépasser le temps moyen de transports par salarié (50 minutes en moyenne par jour – étude ministère du Travail nov. 2015), mais aussi de proposer des solutions alternatives permettant au salarié de gagner en efficacité, en confort et en qualité de vie. Cette étude de transports fait aujourd’hui partie des désidératas de base pour les entreprises qui souhaitent déménager leurs locaux.
Les entreprises qui souhaitent prendre en compte le bien-être en entreprise, mettent en place des process souvent plus longs mais pas forcément plus chers. Véritablement nécessaire, cet investissement s’avère avec le temps source de performance.


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