Le lundi 11 mai a sonné pour de nombreux Français la levée du confinement et l’autorisation de pouvoir se déplacer dans un rayon de 100 km autour de son domicile, et ce sans la moindre attestation. Exception faite pour les transports en commun en Ile-de-France. Ce déconfinement progressif ne signe pas pour autant la victoire contre le virus du COVID 19, mais plutôt une nouvelle phase dans la lutte contre l’épidémie, toujours active et évolutive. De nouveaux foyers de contamination continuent en effet de percer en Europe et la perspective d’un vaccin n’est pas attendu avant plusieurs mois. Cependant, « nous allons devoir apprendre à vivre avec le virus » nous indiquait le Premier ministre Edouard Philippe lors d’une de ses dernières élocutions. Autant d’éléments qui font émerger de nouvelles inquiétudes de la part des Français sur la levée du confinement et qui risquent d’impacter, encore quelques semaines, leurs habitudes de consommation et de déplacement.
L’après confinement
Désormais rodés à la vie en confinement, les Français font aujourd’hui part de craintes relatives à la sortie et à l’après et notamment à l’égard du contexte sanitaire et à la propagation du virus.
La peur d’attraper le virus dans les transports et, encore plus, au sein de son entreprise, cristallise les motivations des actifs à rester travailler de chez eux après le 11 mai (respectivement 24 % et 49 % des interviewés), bien plus qu’une certaine appétence pour le travail à la maison (37 %) ou encore l’envie de ne plus perdre de temps dans le trajet domicile-travail (26 %).

Cette crainte des déplacements se projettent également jusque dans la prévision des vacances d’été puisque cette année, près de la moitié des Français affirme ne pas envisager de départ en vacances cet été (46%) - alors qu’ils sont habituellement à peine un tiers.
La peur d’attraper le virus et de le propager est le premier moteur de ce détournement des congés estivaux (pour 36% d’entre eux), avant les motivations financières ou les contraintes exceptionnelles liées à la crise sanitaire (restriction des déplacements, peur de ne pas avoir de congés, etc.).
L’intention de dépenser ou d’économiser son argent à la levée du confinement
L’avenir économique - et conséquemment de sa situation financière personnelle - est également source de fortes inquiétudes. Interrogés sur leur intention de dépenser ou d’économiser leur argent à la levée du confinement, plus de huit Français sur dix optent pour la prudence compte tenu de la conjoncture incertaine (84 %), mais sans pour autant avoir encore vraiment réfléchi au placement financier à privilégier pour réaliser ces économies (pour 39 % d’entre eux).

Les placements où l’argent reste disponible sont de très loin les placements privilégiés (choisis par 50 % des Français qui souhaitent réaliser des économies), confirmant l’appréhension de ces potentiels épargnants dans ce que sera l’avenir et l’état de leurs finances. En deuxième place, le placement immobilier - qui séduit tout de même 18 % de ces épargnants en devenir et notamment les personnes de 25 à 34 ans (30 %) – qu’il s’agisse d’un investissement locatif (pour 54 % de ceux qui aimeraient placer leur argent dans l’immobilier) ou d’un achat de résidence principale ou secondaire (41 %).
Ces restrictions financières impactent également l’intention de partir en vacances cet été. Le souhait de réaliser des économies et de limiter les dépenses est la deuxième justification avancée pour ne pas partir en vacances (25 %), et notamment par les catégories sociales les plus modestes (33 % vs 9 % des plus aisées).
Des données à suivre et à mesurer puisque si le confinement et sa sortie ont profondément bouleversé nos modes de consommations, les consommateurs gardent toutefois le moral malgré l’incertitude à venir selon l’étude des ZOOms de l’Observatoire Cetelem. 58 % des personnes interrogées ont abordé ce confinement avec sérénité.
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