Désimperméabilisation du sol, nouvelle urbanité et quartier vertical polyvalent

Trois propositions architecturales et programmatiques hétéro

 

3 récompenses sont attribuées lors des Prix des Espoirs de l’Architecture. Le « Prix du Jury », a été décerné au binôme composé de Jeanne Thierry de l’ENSA Paris-Malaquais et Manon Crueize de l’ENSA Paris Belleville. Leur projet architectural, intitulé « A la recherche du sol perdu », s’articule autour de la désimperméabilisation du sol de La Défense, actuellement enfoui sous de nombreuses dalles, afin de dynamiser la biodiversité locale, restaurer les écosystèmes naturels et tirer parti de la fraîcheur souterraine. L’opération s’organise comme une démarche de recherche-action accompagnée par un programme dédié à l'expérimentation, à la connaissance du sol vivant, et aux procédés visant à optimiser ses usages et qualités. Grâce aux trous percés dans la dalle, les sous-sols de La Défense deviennent un espace vivant capable de maintenir un équilibre profitant à tous. Les flux naturels de l’air, de l’eau et du sol sont restaurés tandis que la verticalité des tours se réconcilie avec la profondeur des sols.

Une proposition architecturale fonctionnelle et durable

Transformer plutôt que détruire

 

Avec pour thème du prix 2022-2023 « Imaginez la transformation low-tech de Paris La Défense », BNP Paribas Real Estate a souhaité s’associer à l’établissement public local Paris La Défense pour inviter les étudiants à réfléchir à la manière de faire mieux avec moins, à proposer des solutions utiles, adaptables, économes en ressources et moins carbonées, ou encore à transformer et aménager les villes de manière plus durable, tout en apportant du bien-être à ses habitants.

En prenant comme terrain de jeux le site de La Défense – plus grand quartier d’affaires d’Europe en superficie –, les étudiants ont choisi un bâtiment existant parmi les 60 immeubles de grandes hauteurs (IGH) (tertiaires, résidentiels, commerciaux ou équipements) et proposé sa transformation, plutôt que sa démolition, en intégrant une approche low-tech.

Le rendu attendu devait comporter une proposition architecturale et programmatique, ainsi qu’une vision du fonctionnement et de la gestion du bâtiment dans la durée. Les projets ont été évalués par 17 membres du Jury selon les caractéristiques d’une démarche low-tech suivants : sobriété, réparabilité, robustesse, ancrage local, soutenabilité économique, utilité, lien humain et accessibilité. La pertinence, la clarté, l’impact environnemental et social, ainsi que l’originalité de la proposition ont également été pris en compte dans la désignation des lauréats.

Trois propositions architecturales et programmatiques hétéro

Désimperméabilisation du sol, nouvelle urbanité et quartier vertical polyvalent

 

3 récompenses sont attribuées lors des Prix des Espoirs de l’Architecture. Le « Prix du Jury », a été décerné au binôme composé de Jeanne Thierry de l’ENSA Paris-Malaquais et Manon Crueize de l’ENSA Paris Belleville. Leur projet architectural, intitulé « A la recherche du sol perdu », s’articule autour de la désimperméabilisation du sol de La Défense, actuellement enfoui sous de nombreuses dalles, afin de dynamiser la biodiversité locale, restaurer les écosystèmes naturels et tirer parti de la fraîcheur souterraine. L’opération s’organise comme une démarche de recherche-action accompagnée par un programme dédié à l'expérimentation, à la connaissance du sol vivant, et aux procédés visant à optimiser ses usages et qualités. Grâce aux trous percés dans la dalle, les sous-sols de La Défense deviennent un espace vivant capable de maintenir un équilibre profitant à tous. Les flux naturels de l’air, de l’eau et du sol sont restaurés tandis que la verticalité des tours se réconcilie avec la profondeur des sols.

Ensuite, le « Prix Coup de cœur des internautes », qui vient gratifier le projet ayant reçu le plus grand nombre de votes de la part des collaborateurs de BNP Paribas Real Estate et internautes, a été attribué à Thierry Gedeon de l’ENSA Paris-Malaquais pour son projet « 7 bâtiments, 1 typologie : la cour centrale se réinvente ». Ce projet cherche à révéler un potentiel endormi, en se servant de la cour comme base pour une approche durable et revenant de ce fait à l’essence du patio. La revalorisation de ce lieu implique notamment l’ajout d’une canopée qui se glisse au pied du bâtiment et abrite des restaurants et cafés éphémères, déclenchant une nouvelle urbanité sur l’espace paysagé nouvellement rénové. Un exosquelette en bois vient se greffer sur le bâtiment et sa 5eme façade, élargissant les appartements, et offrant une possibilité de densification. L’identité du bâtiment change également ; les cloisons existantes sont substituées par de la terre crue. L’intervention sur cet existant doit être perçue comme un point de départ, pour réhabiliter par la suite, les autres bâtiments à proximité directe du site et ayant la même typologie que le bâtiment PH1 du quartier Boieldieu.

Enfin, le « Prix Spécial du Jury » a été décerné à Nicolas Goury et Adrien Gaillard, tous deux étudiants à l’EAV&T Paris Est, pour leur projet « Tour Atlantique : Habiter le vertical ». Ce-dernier s’étaye sur trois axes majeurs. Premièrement, la volonté d’en faire un élément charnière du territoire, tissant de nouveaux liens, encore trop inexistants, entre le parvis de la Défense et les zones résidentielles. Deuxièmement, la tour, jusqu’alors mono-programmatique tend à devenir un véritable lieu de rencontre en réinventant ses 35 000 m² de bureaux pour donner naissance à un quartier vertical vivant et polyvalent. En son sein seront alors accueillis résidents avec la création de logements, étudiants, sportifs, artistes, travailleurs, etc., dans leurs espaces dédiés ou dans les espaces communs mutualisés. Dernièrement, pour réaliser cette mutation, il est primordial pour la Tour de revoir ses performances énergétiques sous le prisme du low-tech. Par exemples, deux cheminées solaires ventileront naturellement la totalité des espaces de vie, tandis que les jardins d’hiver en façade Sud protègeront du froid hivernal et des surchauffes estivales. »

Vers la généralisation de l’approche low tech dans l’immobilier ?

La remise en question de notre dépendance aux technologies

 

BNP Paribas Real Estate, en tant qu'acteur de la ville durable, sollicite depuis 2008 les étudiants en école d’architecture française pour participer à son Prix des Espoirs de l’Architecture. BNP Paribas Real Estate a notamment à cœur de fonder une vraie communauté du Prix des Espoirs de l'Architecture. A ce jour, elle compte plus de 150 étudiants, dont une cinquantaine de lauréats, issus de 25 écoles. Les lauréats et BNP Paribas Real Estate nourrissent des liens étroits et réguliers : participation aux pré-jurys des années suivantes, opportunités de stages ou de recommandations auprès de professionnels du secteur, rencontres et évènements, etc.

Réhabilitation de bâtiments, rénovation énergétique, urbanisme transitoire, intensification et réversibilité des usages, conception bioclimatique, approvisionnement en énergies locales renouvelables... Partout fleurissent des initiatives urbaines qui remettent en question notre dépendance aux technologies et poussent à davantage de discernement dans nos modèles de villes. BNP Paribas Real Estate est convaincue de la nécessité d'une approche « frugale », ou « low tech » de l'immobilier, qui réponde aux besoins fondamentaux des citadins en faisant avec l'existant et en réinventant nos modes de production et de consommation. C’est pourquoi BNP Paribas Real Estate a signé en juin 2022, le Manifeste « Vers une fabrique de la ville low-tech » suite à un travail collectif piloté par l'Urban Lab de Paris&Co avec le soutien d'Atelier 21.

De son côté, Paris La Défense a engagé, depuis l’adoption de sa Raison d’être en septembre 2021, un élan vers la réduction drastique des émissions territoriales et sa transformation progressive en quartier post carbone accordant une large part à la qualité de vie. Dans ce cadre, Paris La Défense a lancé fin 2022 les Premiers Etats Généraux de la Transformation des tours. L’objectif est de partager des retours d’expérience, identifier les freins éventuels et inspirer, avec des exemples réussis de transformation d’immeubles en France et à l’international. Cette séquence, d’une durée d’environ 6 mois, combine des conférences, des ateliers de travail et des visites, tout en associant investisseurs, concepteurs, économistes, journalistes, notaires, etc.

 

 

L’architecture et la formation des jeunes talents de l’immobilier font partie des axes sur lesquels BNP Paribas Real Estate a construit sa politique de parrainage et de mécénat pour une ville plus durable et inclusive. BNP Paribas Real Estate s’engage ainsi dans des actions de parrainage et de mécénat aux côtés d’associations locales et nationales, à moyen et à long termes. La plupart d’entre elles sont enracinées dans des villes et territoires où l’entreprise intervient dans le cadre de ses métiers et veut avoir un « impact positif » en faveur des habitants, de leur cadre de vie et du mieux vivre ensemble. En faveur des jeunes générations, BNP Paribas Real Estate participe plus spécifiquement à soutenir des boursiers résidents de la Cité internationale universitaire de Paris (CIUP), ou encore en apportant son soutien à L’Ascenseur, un lieu unique et collectif qui rassemble les associations et organisations qui œuvrent pour un meilleur accès à l’éducation, à l’emploi et à l’entrepreneuriat des jeunes de milieux populaires et de territoires défavorisés. En matière d’architecture BNP Paribas Real Estate soutient notamment le Pavillon de l’arsenal, l’ANABF (Association Nationale des Architectes des Bâtiments de France) ou encore le prix des femmes architectes de l’ARVHA.

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